Les histoires de mondaines sont multiples. Elles nous font sourire. Nous ne pouvions rater le clin d’œil. Voilà pourquoi cet hôtel s'appelle La Mondaine.
Héritière de la police des mœurs, la Brigade Mondaine renaît en 1901 avec une fonction de renseignement au sein de la préfecture de police. Rapidement, ses tâches sont étendues à la répression de la mendicité, puis à la répression du racolage et du trafic de stupéfiants, au contrôle des maisons closes, des publications obscènes et des maisons clandestines. Après la fermeture des Maisons Closes en 1946, la Brigade va gérer et encadrer les centaines de lupanars clandestins (les clandés). Au fil des décennies, c’est un incroyable outil policier qui s’est constitué avec pour objectif le contrôle du monde de la nuit ; un monde interlope où se croisent la pègre, les petits et grands malfrats, les femmes soumises, les demi-mondaines mais aussi les clients, qu’ils soient anonymes mais surtout puissants, politiques, industriels, artistes…
La Mondaine fascinait. Surement parce que cette police est associée à un parfum de mystère, mais aussi d’intrigues et que ce service possédait un coté sulfureux ou le cocasse côtoie le sordide, le secret et le scandale. Elle gardera son nom de Brigade Mondaine jusqu'en 1975.
Les demies-mondaines ces femmes entretenues par de riches Parisiens, longtemps invisibles, avant de se manifester bruyamment dans la presse, le théâtre, les réunions publiques et finalement dans toute la société parisienne à partir du Second Empire pour atteindre leur apogée vers 1900 et disparaître pendant la Première Guerre mondiale.
La nôtre. Notre Mondaine. Si parisienne. Une Mondaine élégante, excentrique, entière, curieuse et passionnée. Une Mondaine qui n'a pas d'âge, qui traverse le temps, fréquentant le monde littéraire et artistique. Elle aime la galanterie, elle est espiègle, légère et passionnée. Elle aime sortir et les dîners en ville, elle s'épanouit dans la conversation et la séduction. Elle a du style, elle chérit la liberté... sa liberté.